Photographies ©Gérard GRASSI (images non libres de droits). Utilisation interdite sans accord préalable écrit. Merci !
Actualisation 25 avril 2024
Nous n'avions pas publié d'actualités naturalistes depuis longtemps. Il s'en passe des choses pourtant dans les espaces sauvages de nos montagnes ! Le
secteur de la Gervanne est désormais un "hot spot" pour l'observation des rapaces. Cette année trois couples de vautours fauves se reproduisent du coté de la Sye et un couple à
Omblèze. Ces grands planeurs nous régalent en passant presque tous les jours au-dessus du village. Les jeunes vautours nés dernièrement sont déjà bien gros et visibles
dans les nids (à observer à grande distance, avec beaucoup de discrétion évidemment ! ). Aigles royaux et faucons pèlerins sont eux aussi en pleine reproduction, de même que les cincles
plongeurs en pleine activité au fil de la rivière. La floraison des tulipes sylvestres a été belle mais fugace cette année et laisse place à présent aux farandoles des orchidées.
Quelques becs-croisés des sapins qui ont hiverné localement s'attardent et se laissent observer du côté du Col de Cavali à Gigors.
Plus en altitude, sur les plateaux, l’hiver s'alanguit avec de nouvelles chutes de neige ces derniers jours.
La fraicheur ambiante n’empêche pas les marmottes de se réactiver ni encore les tétras lyres de danser la sarabande et de disperser leurs envoutantes
roucoulades printanières.
Actualisation du 28 Août 2023
Nous sommes en retard, donc voici quelques nouvelles, plus très fraiches mais plutôt réjouissantes concernant les rapaces de la vallée de la Gervanne : Les trois jeunes faucons pèlerins que nous suivions ont pris leur envol fin mai, suivis par les deux jeunes vautours fauves dans l'été. L'aiglon de la haute vallée en a fait de même fin juillet, sans encombre. Concernant les chamois, les habituelles maternités ont été très clairsemées cette année, quelques cabris tout de même observés courant juin. Les canicules à répétition auront peut-être à terme un effet important sur la répartition de cette espèce qui pourrait déserter les versants les plus chauds et secs de nos montagnes... À suivre. Côté rivière les harles bièvres sont toujours bien présents et se reproduisent sur la Drôme. En cette fin d'été le niveau très bas n’empêche pas les belles observations de martins pêcheurs, quelques passages de chevaliers guignettes et cul-blancs, belles observations également du remarquable balbuzard pêcheur (deux oiseaux ensemble parfois) dès la mi-août. ! Nous avons noté cette année encore la reproduction du grèbe castagneux sur deux plans d'eau de la vallée de la Gervanne. Les rares mares forestières dans ces périodes estivales sont toujours intéressantes à prospecter avec quelques visites du superbe pic noir par exemple.
Pour finir, beaucoup d'observations de lucanes cerf-volant et de grands capricornes en juillet.
Actualisation du 14 avril 2023
Difficile de suivre tous les événements du printemps en vallée de Gervanne, mais quelques nouvelles tout de même : les jeunes vautours fauves sont nés (deux couples, les premiers pour la région ouest du Vercors !), les faucons pèlerins couvent encore ainsi qu'au moins un couple d'aigles (un second se fait attendre). Dans les milieux agricoles, les tulipes sylvestres terminent doucement leur floraison, accompagnées de constellations impressionnantes d'ornithogales (à ne pas cueillir, espèces remarquables et protégées). Les osmies cornues s'activent autour des galeries dans les nichoirs et les souches. Dans les trop rares mares du secteur les tritons palmés sont en pleine parades nuptiales.... et enfin, les hirondelles de fenêtre sont arrivées à Beaufort.
Actualisation du 6 janvier 2023
Une nouvelle sympathique : un couple de vautours fauves semble bien décidé à s'installer et tenter une reproduction dans la vallée de la Gervanne. Une première ! *
Depuis quelques jours les oiseaux apportent des matériaux dans une cavité et occupent le site en permanence. Les faucons pèlerins voisins quant à eux n'apprécient guère !
Actualisation du 30 décembre 2022
Avec la douceur des ces derniers jours, les larves d'empuses sont actives !
Actualisation du 14 décembre 2022
Actualisation du 15 août
Dans ces périodes de sécheresse extrême, la moindre source, mare ou suintement qui persistent en forêt deviennent des oasis salvatrices pour la faune : chevreuils, renards, martres, blaireaux, mésanges, sittelles, pics, buse variable, autour des palombe, etc, s'y succèdent de jour comme de nuit pour s'y désaltérer ou s'y baigner.
Sur la rivière Drôme, les martins pêcheurs nourrissent encore leurs jeunes qui désormais volent parfaitement et qui peuvent s'exercer aisément à leur pratique. Le très faible niveau de l'eau et les vasques grouillantes de poissons qui attendent les prochaines pluies facilitent les captures... Tant que la rivière ne s'assèche pas ! Hérons et aigrettes garzettes sont aussi de la partie. On note aussi le passage de chevaliers (culblanc et sylvain) qui entament déjà leur migration. Un passage de rolliers d'Europe également à mentionner sur le Plateau des Chaux à Gigors.
Actualisation du 22 juillet
Les cabris de chamois s’émancipent doucement et cherchent refuge dans les pentes ombragées tandis que le rut est bien enclenché chez les chevreuils. Le circaète Jean-le-Blanc passe régulièrement au-dessus de Beaufort. Les appollons virevoltent au dessus des prairies encore fleuries sur les hauteurs (Col de la Bataille, Ambel, Hauts Plateaux). Plus bas, près de l'eau, les martins pêcheurs juvéniles profitent des alevins piégés dans les vasques de la Drôme ou de la Gervanne qui s'assèchent dangereusement. Les castors juvéniles font quelques timides sorties, les couples de grèbes castagneux n'en finissent pas de nourrir leurs nichées. Les hoplies bleues tiennent leur étrange posture sur les berges.
Une découverte inattendue pour terminer : dans une ripisylve sauvage et dense de la Gervanne, un couple d'autours des palombes termine d'élever ses deux poussins affamés. Juste temps de faire très discrètement quelques images à bonne distance et nous les laissons à leur vitale tranquillité. Les deux jeunes autours ont pris leur envol avec quelques jours de décalage
Actualisation du 8 mai
Les jolies flammes jaunes des tulipes sylvestres viennent de s'éteindre dans les cultures, tandis que s’engage la farandole des orchidées dans les pelouses sèches. Le remarquable Ophrys de la Drôme est à son apogée. Chez les pèlerins c'est le temps des nourrissages des jeunes qui grandissent vite (ils ont environ 5 semaines).
Côté rivière, les premiers cincles ont déjà quitté le nid depuis quelques jours. Les martins pêcheurs quant à eux, sont en plein élevage des nichées. Un peu plus loin dans le Diois, un événement extraordinaire enchante tous les amoureux du monde sauvage : un des deux couples de gypaètes barbus a donné naissance à un "gypaèton". Une première dans le Vercors depuis 100 ans ! voir cet article dédié. Les deux couples du Diois montrent des comportements territoriaux marqués , y compris à l'égard de leurs placides voisins,les vautours fauves.
Actualisation du 25 mars
Encore pas mal de monde à la mangeoire en cette fin mars avec la visite du gros bec, des tarins, pinsons du nord, au milieu d'un ballet permanent de verdiers et de chardonnerets. Mésanges charbonnière set bleues sont moins nombreuses, la mésange noire très irrégulière.
Deux couples de harles bièvre passent régulièrement devant le village de Beaufort.
Actualisation du 20 décembre
A noter aussi la présence régulière d'au moins deux faucons pèlerins sur le plateau des Chaux qui prélèvent volontiers leur dîme parmi les pigeons de Beaufort.
Actualisation du 28 novembre
Actualisation du 28 novembre.
La neige est arrivée ! Sur les crêtes les accenteurs alpins sont omniprésents. Chez les chamois les comportements de rut sont encore marqués Plus bas, c'est la cohue aux mangeoires, avec les premiers gros becs...
Actualisation du 30 octobre
Chez les chamois, le rut est bien enclenché. Les mâles circulent beaucoup, Il s"ébrouent, marquent les végétaux (Il s'agit d'un marquage olfactif déposé à l'aide des sécrétions de leur glandes rétrocornales. Les chamois ne font aucun dégât significatif sur la forêt). et on observe les premières courses poursuites territoriales. Les nuances automnales de la hêtraie s'estompent doucement sur les hauteurs tandis qu'elles s'illuminent plus bas dans la chênaie comme sur les berges de la Gervanne ou de la Drôme. On note encore beaucoup d'activité chez les aigles royaux ces derniers jours. Certaines aires sont rechargées !
Côté rivière Drôme, martins pêcheurs et aigrettes garzettes profitent des basses eaux (avant les grandes pluies d'automne) pour pécher aisément entre les bancs de galets. Les
derniers limicoles ou de passage en migration (chevaliers cul blanc, guignette, aboyeur,...) font de même dans les graviers exondés Nous avons remarqué aussi en septembre des passages de
quelques sarcelles d'été et du rare balbuzard pêcheur. Les premiers cormorans hivernants sont là également.
Le temps des cerfs
C'est un des temps forts de la nature automnale, les amours des cerfs fascinent... A observer à distance, avec la plus grande discrétion.
Cette année le brame à commencé tôt en saison et les grands cerfs ne tarderont pas à retrouver le calme puis leurs quartiers d'hiver.. À l’approche de la saison froide, les écureuils roux font provisions de faines, noix, glands en incessants va-et-viens entre leur lieux d’approvisionnement et leurs caches. Il sont plus facile à voir parfois que les grands ongulés de 200 kilos !
Actualisation du 20 octobre
Le brame s'est tu depuis quelques jours. Les chamois de leur côté ont pris leur livrée d'hiver et entrent à leur tour dans la période tumultueuse des amours... Chez les aigles royaux, l'activité est intéressante en cette période avec des interactions entre adultes et jeunes qui s’apprêtent à quitter le territoire de leurs parents.
Rencontrer les bouquetins sur les Hauts plateaux
jusqu'en juin et juillet, sur les bordures orientales et méridionales des Hauts plateaux du Vercors, les bouquetins sont encore en transit entre les zones d'alimentation printanières où l'herbe nouvelle est attractive et leurs quartiers d'été sur les plus hautes crêtes. Ces animaux d'apparence placide sont à observer avec retenue et discrétion, en les laissant eux-même fixer la distance adéquate : Ils n'ont que ces quelques mois d'été pour constituer les réserves de graisse suffisantes pour passer l'hiver !
Admirer les farandoles de la flore montagnarde...et les jeux des marmottons
Juillet est encore une très belle période pour découvrir et photographier la ronde colorée des fleurs alpines : asters des Alpes, gentianes acaules, nigritelles, lis martagons, saxifrages, silènes acaules... et tant d'autres !
Découvrir une vie discrète sur la rivière Drôme
A l'aube ou le soir, lorsque la rivière redevient tranquille et silencieuse, tout un monde sauvage se révèle aux observateurs attentifs et discrets. Les castors notamment s'activent en famille sur les bras calmes de la rivière, souvent bien avant le coucher du soleil. Les jeunes de l'année prennent chaque jour davantage d'assurance et se délectent des rameaux de peupliers et de saules.
Sans les jumelles, il serait impossible de déceler la présence des petits gravelots au mimétisme parfait, parfaitement effacés au milieu des bancs de galets. A ce stade certains terminent l'élevage de leur seconde nichée, d'autres s’apprêtent déjà à migrer vers l'Afrique de l'ouest. Le chevalier guignette s'affaire à déloger les larves dans le limon. D’observation plus facile, des myriades de libellules (orthetrums, caloptéryx agrions...) virevoltent en escadrilles au dessus de la végétation aquatique. La rivière est aussi une zone de chasse privilégiée pour les guêpiers en pleine phase d'élevage des jeunes qu'ils nourrissent de gros insectes : abeilles et guêpes bien sûr, mais aussi cigales et libellules. Aigrettes, hérons et martins pêcheurs ne sont jamais loin !